Cycloponics recycle des espaces abandonnés et les transforme en fermes souterraines pour une agriculture locale, durable et socialement responsable.

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Cycloponics recycle des espaces abandonnés et les transforme en fermes souterraines pour une agriculture locale, durable et socialement responsable.

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Les fruits et légumes que nous consommons parcourent parfois jusqu’à des milliers de kilomètres avant d’arriver dans notre assiette, alors qu’aujourd’hui la demande alimentaire de proximité est en forte croissance.

C’est dans cette logique de circuits-courts et d’ancrage local que Cycloponics créée des fermes urbaines de produits bio, en plein cœur des villes.

Conscients des contraintes en termes de disponibilité foncière en ville, le choix des fondateurs se porte sur des espaces délaissés ou inexploités.

Construire des villes plus nourricières : une aventure qui a débuté à Strasbourg, avant d’être répliquée à Paris puis à Bordeaux

La toute première ferme urbaine créée par Cycloponics, le « Bunker Comestible », est une ancienne poudrière, située à Strasbourg.

Aujourd’hui, cette ferme urbaine produit près de 10 tonnes de légumes bio par an. Un espace qui permet également d’expérimenter et de faire des essais pour développer des systèmes de cultures, en produisant tout au long de l’année des produits bio, sans subir les aléas climatiques de l’extérieur.

Après Strasbourg, Cycloponics s’est installé en plein cœur de Paris, dans le 18e arrondissement. La start-up y a réhabilité un ancien parking souterrain abandonné d’une surface de 4000 m², et l’a transformé en ferme urbaine. « La Caverne », nom du projet parisien, est ainsi devenue la première ferme urbaine bio de Paris, et s’étend aujourd’hui sur 9 200 m².

Une troisième ferme urbaine, « La cave agricole », a également éclos à Bordeaux Floirac, dans des caves d’immeubles, sur une surface d’environ 3000 m².

Pour une alimentation locale et saine, plus accessible et respectueuse de l’environnement

Les produits qui sont cultivés dans ces trois fermes urbaines le sont sans OGM, sans pesticides et sont certifiés Agriculture Biologique. On y cultive différentes sortes de champignons ainsi que des endives.

A Bordeaux, l’emplacement permet également de récupérer la chaleur émise par les réseaux de chauffage de la résidence au sein de laquelle la ferme est implantée, tout en sachant que la culture des champignons et des endives ne nécessite que peu de lumière.

La prise en compte de la préservation de l’environnement par Cycloponics se fait également à travers la livraison des produits, qui se fait uniquement à vélo. Une start up atypique dont les trois principaux métiers sont :

  • la transformation urbaine, par le design et l’aménagement de sites afin de créer des hubs alimentaires urbains;
  • l’agriculture, par la production et la récolte de légumes bio ;
  • la logistique, par la livraison des produits en vélos, pour une ville plus verte.

Une démarche socialement responsable

Cycloponics, c’est, outre le projet agricole, la création d’une activité économique dans les quartiers où les fermes sont implantées : en effet, il s’agit de faire travailler les personnes qui vivent dans le quartier et de créer de nouveaux métiers qui ont du sens localement.

Il s’agit également de favoriser les circuits-courts, par la vente au plus près des consommateurs : Cycloponics vend ses produits directement aux habitants, restaurateurs et épiceries des environs. Les produits sont vendus à des tarifs préférentiels pour les résidents et des visites pédagogiques sont organisées pour les écoles et les résidents du quartier.

Ces lieux de production alimentaire bio sont aussi des hubs de travail dédiés notamment aux acteurs de l’économie locale ou durable.

A titre d’exemple, Cycloponics loue des emplacements d’ateliers ou de chambres froides à différentes structures. Ce sont aujourd’hui plus d’une vingtaine de structures, principalement des structures de quartiers (associations, artisans, artistes, PME, etc.) qui bénéficient ainsi de loyers très concurrentiels, puisque les tarifs y sont moins élevés de 30% par rapport au prix du marché.

La démarche, également sociale, qui permet d’instaurer un lien durable avec les consommateurs et de rendre accessible le foncier à de petites structures, participe ainsi à la transition et à la redynamisation des quartiers.

 

Une publication rédigée en partenariat avec Orée.